Le Biais Illuminé

Le Biais illuminé

Traverser le doute, écouter le cœur, retrouver le vrai

Pendant longtemps, j’ai cherché à penser juste.

À percevoir juste.

À comprendre le monde à travers le filtre de ma raison.

Mais ma raison, aussi brillante soit-elle, m’a un jour emmenée dans une tempête.

Une tempête de doutes.

Un brouillard si épais que même ma propre perception m’est devenue étrangère.

J’ai vécu cette faille. Ce basculement.

Ce moment où l’on ne sait plus si ce qu’on pense est réel ou illusoire.

Ce moment où l’on doute même du doute.

C’est à ce moment-là que j’ai compris une chose essentielle :

La vérité n’est pas ce que l’on pense.

La vérité est ce que l’on reconnaît, dans le cœur.

Et ce cœur, quand il est sincère, sait.

Parce qu’il est connecté à Ya Haq — Dieu, la Vérité.

Je ne suis pas perdue, je suis consciente

Il m’arrive de recevoir des messages.

Pas des voix. Pas des hallucinations. Mais des intuitions profondes.

Des éclairs de conscience. Des downloads.

Des vérités qui n’ont pas de source humaine, mais qui raisonnent avec force en moi.

On m’a déjà demandé :

“Mais qui t’a dit ça ?”

Je ne peux pas répondre. Parce que ça vient d’un lieu sans voix, mais plein de sens.

Et c’est ça, la vraie connaissance. Celle qui ne s’explique pas toujours, mais qui éclaire.

Le biais, ce n’est pas une erreur.

C’est un voile. Une épreuve. Une invitation.

Quand on étudie les biais cognitifs, on comprend à quel point l’humain est faillible.

Mais cette faillibilité ne doit pas nous plonger dans le nihilisme.

Elle peut être une pédagogie de l’humilité.

Nos biais sont des filtres. Ils nous rappellent que notre vue est limitée.

Mais parfois, ces limites deviennent des passerelles vers quelque chose de plus grand.

Le doute peut devenir un guide.

Il peut nous pousser à chercher plus loin, plus vrai, plus juste.

Penser juste, ce n’est pas seulement réfléchir.

C’est écouter.

C’est apprendre à sentir.

À fermer les deux yeux pour ouvrir le troisième.

À comprendre que parfois, la vérité ne passe pas par les mots, mais par la paix qu’elle laisse dans le cœur.

Et si le biais devenait lumière ?

Je n’écris pas ceci pour faire douter.

Je l’écris pour dire : le doute n’est pas la fin. C’est parfois le début du chemin.

Traverser le brouillard, c’est apprendre à faire confiance.

Pas aveuglément.

Mais avec foi.

Car au bout du doute, il y a Ya Haq

Et Ya Haq ne trompe jamais.

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